Ce samedi 16 septembre, la météo n’annonçait que pluie
et orages, pourtant nous étions 12 Accordiens au départ de la rando proposée
par Yoyo et Roger à Langoiran (environ 13kms), scrutant le ciel et espérant que
celui-ci retienne son eau.
Très beau parcours, panorama à 180° sur la Garonne
étirant paresseusement ses méandres, vignes à flancs de côteaux…
Ce fut aussi une rando à surprises : raidillons à
gravir, fossés à sauter, pentes glissantes à négocier sans oublier un barrage
surprise d’arbres tronçonnés en travers du chemin …obstacle franchi par-dessus
ou par-dessous selon le choix ou plutôt les possibilités de chacun, sous-bois
luxuriants ….certains ont cru faire un entraînement pour Khô –Lanta !
Tout cela dans la bonne humeur et sous un ciel clément et ensoleillé.
Parlant de raidillon, à l’entrée de l’un d‘eux, nous
avons déchiffré une inscription
‘’Chemins des Moutins’’qui nous a interpellés. Parvenus en haut, un peu
essoufflés, nous avons vu poindre le propriétaire du terrain voisin, coiffé
d’un chapeau à la Indiana Jones, mi pâtre grec, mi rugbyman basque (il nous
confirmera plus tard ses origines) venu à notre rencontre. Questionné sur le
mot ‘’moutins’’, il nous a fait un cours d’Histoire sur les environs, le
château médiéval de Langoiran et Henri
IV qui venait là chasser le lièvre…’’Et les moutins alors ?’’ ont demandé
certains ...eh bien, avant les vignes, il y avait des
moutons …c’est ainsi aussi que l’on désignait les habitants d’un lieu …c’est
aussi un cru.
Pas ennuyeuse du tout cette rando : riche en
péripéties, variée en itinéraires, et aussi en météo …une petite rincée
avant la fin qui a permis à Denise de vérifier l’étanchéité de ses nouvelles
chaussures…
Pour nous remettre de ces ZZZaventures comme dirait
Francis, nous attendaient du cidre made in Normandy et le far aux pruneaux avec
noyaux de Yoyo.
Un grand merci à nos
deux organisateurs.
E.C (Evelyne Cassoly que nous félicitons et à qui nous souhaitons la bienvenue dans le club TROP RESTREINT des rédacteurs de compte rendus).
Désolé de contredire Evelyne mais c'était bien du cidre breton de mon pays et j'y tiens...
RépondreSupprimerRoger