C R de la rando du 9 février 2019, la « Calabo ».

Ce sont 51 accordien(e)s qui se sont regroupés autour de Patrick, motivés par la douceur de l’air (16°) et par la « Calabo », petite rando ? Pour le kilométrage, Patrick reste très évasif, il ne le connait pas, entre 10 et 20 km…Nous traversons Carignan par de nombreux lotissements pour arriver sur de sympathiques vallons puis laisser à droite Bouliac pour arriver sur les hauteurs de Latresne. Nous croisons de magnifiques pavillons modernes ou de belles demeures en pierre, enfin un quartier peu fréquenté par les gilets jaunes. Descendus jusqu’à la Pimpine nous suivons la piste cyclable pour revenir dans la vallée de la Garonne en direction de Bouliac. Les inquiets s’affolent un peu « on a fait 6km » « combien en reste-t-il ? ». « On est à la moitié » répond Patrick, imperturbable et rassurant. Après Latresne, sur l’ancienne voie ferrée rectiligne, la troupe s’étire de Bouliac à Latresne où se trouvent encore des marcheurs à la traîne ! Le record d’étirement du groupe a sûrement été battu aujourd’hui. Puis il fallut remonter sur le coteau de Bouliac. Belle ascension agrémentée d’escaliers et de tapis roulants métalliques, hors service ce jour là ! Au sommet, un beau point de vue nous attend sur Bordeaux, l’Aréna et en face le nouveau bâtiment dédié à la culture.  Après avoir repris quelques forces nous repartons vers Carignan. Personne n’ose plus poser de question sur le kilométrage qui, c’est sûr, sera élevé. Certains s’inquiètent du soir qui tombe. Bon sang que Carignan est une ville très étendue ! Le parking finit par arriver jusqu’à nous (ou l’inverse ?) . Patrick annonce fièrement 15,7 km à plus de 4 km/h de moyenne. Donc une bonne préparation pour ceux qui feront la sortie montagne. A part ça, je vous rapporte les précisions de Jean-Paul T à propos des grues. Jeudi dernier un vol de grues tournoyait dans le ciel d’Artigues. Beaucoup s’interrogent « elles remontent déjà ? » «  Avec le réchauffement elles sont perdues… ». En réalité, d’après Jean-Paul, ce sont des grues sédentaires qui se sont dégourdies les ailes mais qui n’ont rien à voir avec les grues voyageuses que nous observons pendant leur migration. Donc l’hiver n’est pas fini, restez couverts.

Merci à Patrick pour cette boucle originale, au kilométrage surprise et à samedi prochain, si le cœur vous en dit.

Alain A

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