18h
précise : nous sommes 7 sur le parking de Contaut, l’oreille déjà presque
aux aguets pour découvrir le brâme du cerf. D’abord il faut contourner la
lagune par la passerelle, bordée de cyprès chauves de Louisiane, d’osmondes
royales de l’ère tertiaire, de carex aux touradons cylindriques émergeant du
marécage. Les bruits de la civilisation diminuent progressivement et nous
faisons la pause près de la maison forestière du Petit Mont. Sonne le téléphone
et par le renfort de Lionel nous sommes à présent 8 à nous diriger par chemins
et piste (cyclable) vers le nord du marais de Contaut. Il est environ 19h45 et
la nuit descend doucement sur la forêt. Les sangliers ont littéralement labouré
le chemin, leurs empreintes sont récentes dans le sable humide. 3,7 km. Nous ne
sommes pas seuls sur la piste cyclable puisque 3 biches (à pied) occupent le
fond de la ligne droite, et nous avons le loisir de les distinguer aux
jumelles. Dans le lointain derrière nous quelques brâmes se font entendre. Nous
revenons vers les enclos à vaches récemment implantés dans les forêts humides,
et nous nous engageons vers l’ouest dans la forêt maintenant plongée dans
l’obscurité de la nuit, soulignée par les éclats de lune d’un mini croissant.
Un
chevreuil dans la zone marécageuse proche, aboie brièvement pour marquer sa
désapprobation. De temps en temps mais hélas toujours très loin, quelques
brâmes se font entendre. Nous faisons une boucle dans les dunes sableuses puis
nous redescendons vers la piste cyclable. Pour les cerfs, c’est tout pour ce
soir, mais des vers luisants nous jalonnent le retour vers la maison
forestière. Nous entamons le casse-croute près des voitures vers 21h20.
Le
cru 2019 n’a pas été fameux, la faute aux biches sans doute. Mais nous avons eu
une rando semi-nocturne de 8,5 km tout à fait agréable. Merci à tous les
participants d’avoir suivi en toute confiance, sans lampe et sans bruit, sans
vraiment voir où l’on mettait les pieds !
Hervé
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